Yohann Tokana

« Yohann Tokana »

Le petit garçon que l’Eternel veut voir grandir dans son Paradis céleste, auprès de Lui, s’appelle ainsi : « Yohann Tokana ».  Un attendrissant petit garçon, que l’on ne peut s’empêcher d’aimer…

Je n’ai pas eu le bonheur de le rencontrer lors de son passage de 13 mois et demi sur Terre, malheureusement. « Mais Dieu ne se trompe jamais »… Et je ne l’ai rencontré virtuellement que lorsqu’il était déjà parti au Ciel.

Mais Yohann et ses parents m’ont donné une grande leçon de Vie. Pendant 3 jours, j’ai été révoltée. Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas guéri miraculeusement bébé Yohann ? Qui méritait le mieux un miracle de guérison, parmi nous tous les malades du cancer, si ce n’est ce bébé, qui aurait tant à vivre sur cette Terre ?

J’ai lu en long, en large, en travers le blog que ses parents lui ont dédié en notant  les similitudes. L’évacuation sanitaire depuis Madagascar à 15 jours de différence, cette impression d’une vie bousculée, d’être sans domicile fixe à défaut de l’hôpital, les chaînes de prières, l’attention des gens et le délaissement des autres, l’obligation de trouver un appartement et accepter bon gré, mal gré cette vie qui  s’impose à nous…et soudainement, dans ce tourbillon, trouver la paix et la joie du Christ dans notre vie.

Oui, j’ai lu en long, en large et en travers le blog de Yohann, remontant la chronologie de son histoire, regardant chacun de ses sourires… Et pourtant l’essentiel, inscrit en première page par sa Maman, m’est passé sous le nez. Il est vrai que tant que l’Esprit-Saint ne nous éclaire pas, on reste obstinément aveugle, le cœur fermé.  Et pourtant, tout était écrit noir sur blanc : « Expérimenter la puissance du Christ » car Dieu ne se trompe jamais. Les parents de bébé Yohann vivent dans la paix et l’amour du Christ, malgré le départ de leur enfant, ils ne se rebellent pas, ils n’ont pas claqué la porte ! Et avec une infinie confiance, ils ont dit « merci » à Dieu. Ils sont debout et ont confiance en l’amour que Dieu porte à Yohann et à eux-mêmes. «Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance » Jérémie 29:11-14.  Eternel, Tu portes et soutiens les parents de Yohann, et Tu connais parfaitement le destin auquel Tu les prépares. Gloire à toi, Père, et avec un cœur réellement reconnaissant, merci !

Les parents de Yohann rendent un témoignage fort et vivant, que l’adversité n’est pas un signe de défaillance de l’amour de l’Eternel. Ils nous montrent que même dans l’épreuve la plus dure (la perte d’un enfant), une confiance pleine dans l’amour de l’Eternel fait toute la différence et permet de connaître cette paix promise par le Christ. Oui, en 5 mois et demi, les parents de Yohann ont réussi ce que certains n’arrivent pas à faire en l’espace d’une vie entière : se rapprocher de l’Eternel avec un cœur tellement confiant qu’ils Lui disent sincèrement « merci », merci pour la maladie et merci pour Yohann. Ils ont pour eux cette paix qui témoigne de la présence réelle du Christ dans leur vie, et la relation avec Dieu, c’est cette paix indescriptible que seule l’action de l’Esprit Saint peut apporter.

Oui, la vie terrestre de Yohann a été brève. Cependant, il est Lumière et est source de vie. Gloire et louanges à l’Eternel, et que Yohann continue à être témoignage d’amour et de foi pour tous ceux qui entendront son histoire. Que Dieu bénisse ses parents, qui ont eu la joie d’accueillir cet Ange dans leur vie.

Le magnifique blog de Yohann : http://www.notre-fils.com/

Le coeur d’un homme est une feuille de papier…

Si l’envie de faire du mal à quelqu’un à te titille, prend 3 minutes et applique cette petite recette

  1. Prend une feuille de papier et froisse-la… ça y est c’est fait ?
  2. Maintenant que tu t’es appliqué à froisser cette feuille, essaie de remettre la feuille de papier comme avant, bien lisse… !
  3. Tu n’y arrives pas, n’est-ce pas ?

Le coeur d’un homme est comme cette feuille de papier : une fois que tu lui as fait du mal, il est souvent difficile de le retrouver comme tu l’as connu.

J’ai trouvé cette allégorie sur le Web. A cela, il est bon d’ajouter que plus une relation humaine est longue et profonde, plus cela multiplie les occasions de faire des faux pas. Aussi, il est regrettable de mettre un terme à une relation construite sur le temps en raison d’une maladresse. Comme nous le dit Jean Anouilh dans Antigone : » C’est plein de disputes, un bonheur ! »

chocolat

Une tablette de chocolat

Le jeudi 25 novembre 2011, nous nous baladions avec ma tante et mon mari au port de plaisance de la Grande-Motte. Nous avons été captivés par la beauté d’un yacht amarré là et s’ensuivit une discussion sur le thème de l’inégalité de richesse entre les pays du Nord et ceux du Sud.

En effet, dans le fond, il y a-t-il de la justice en ce bas monde ? Nous sommes tous inégaux, face au sort.  A l’heure où les uns se décident sur l’achat du dernier Ipad, les autres meurent de faim. Mon intention n’est pas de servir une creuse lamentation concernant l’injustice. C’est un fait établi, cependant l’on pourrait se pencher sur le manque de générosité dont l’on fait preuve en toute inconscience.

Il n’est pas de mon ressort de juger qui que ce soit. « Moi, je ne juge personne ». J’ai cependant la prérogative de porter un jugement  sur…moi-même.  Aussi, je m’en vais vous raconter mon anecdote de la tablette de chocolat.

Un jour que nous étions en voiture, nous croisâmes sur notre route un homme S.D.F (Sans Domicile Fixe), étranger, amputé d’un bras, que nous connaissons de vue depuis 2 ans. Comme nous, il vivait auparavant à Lille, qu’il a quitté pour le ciel plus clément de Montpellier. Nous parlions depuis longtemps de lui accorder un peu d’attention, au-delà des quelques pièces au hasard de notre portefeuille.   Ce jour-là, justement, j’avais dans mon sac deux tablettes de chocolat, l’une entamée, et la seconde intacte. Au feu rouge, mon mari Tahina a suggéré qu’on lui offre du chocolat. Bien sûr, très heureuse de partager, j’ai sorti tout naturellement de mon sac…la tablette de chocolat entamée. Le geste m’a paru si simple et instinctif, je n’étais guère choquée de mon intention jusqu’à ce que Tahina me dise : « Voyons ! Donne-lui la tablette intacte ! ». Flagrant délit d’égoïsme de ma part…

Oui, je parle bien d’égoïsme car matériellement parlant, je ne manque de rien. Ces deux tablettes n’avaient pas de valeur vitale et même si je les avais cédées toutes les deux, d’autres m’attendaient chez moi.  Cependant, mon amour de moi-même a voulu donner la tablette entamée à cet homme. Des miettes en somme, et ma conscience s’en serait bien portée, d’autant plus que cet homme nous a gratifié d’un très chaleureux sourire et de gentils mots. Nous avons reçu bien plus que le peu que nous avons donné. Néanmoins, cet épisode m’a permis d’ouvrir les yeux pour porter un jugement vif et percutant sur mon sens du partage. En toute humilité, j’ai toujours aimé partager et l’on ne pourra pas me dire le contraire. Néanmoins, cet épisode m’a amené à reconsidérer la valeur des partages effectués. Puis-je réellement affirmer que j’ai donné plus que des miettes face à ce que j’ai reçu ? La question reste ouverte et j’invite chacun d’entre nous à se poser la même question à son propre sujet. Pour ma part, à la lumière de cette anecdote, je ne suis pas bien placée pour juger de l’inégalité que peu d’hommes œuvrent réellement à diminuer. ..

L'idéal de l'enfance est mort

730 jours avant extinction

Bernard Werber, dans son désir de nous inciter à lâcher les brides de notre créativité, nous invite sur le jeu de l’Arbre des Possibles à imaginer des lendemains pour l’humanité. Des lendemains loufoques, en laissant parler ce formidable engin que nous avons dans la tête : l’imagination.  Cette invitation m’a inspiré, et c’est ainsi que j’ai écrit ce récit : Compte à rebours, 730 jours avant extinction.

C’est officiel, PPDA vient de l’annoncer sur le journal de 20h00, à la même seconde que les autres milliers de chaînes existantes sur la Terre. Tous les chefs d’Etat de la Terre ont apposé leur signature sur le Document Officiel Mondial… Sauf, bien sûr, les Etats-Unis : ils sont encore certains qu’ils vont sauver le Monde. Donc il reste 730 jours à la Terre. On positive : si on s’exprime en 730 jours, les données changent… Désormais, on réapprend auprès de nos enfants à connaître la valeur d’une heure. Les statistiques sur plus de 2 ans sont détruites à peine le jour d’après levé, beaucoup de parents n’envoient plus leurs enfants à l’école, tout comme eux ne vont plus au travail.

Mais le plus triste, ce sont ces millions de femmes enceintes qui font la queue devant les cliniques : à quoi bon continuer leur grossesse pour donner le jour à des enfants qui seront à peine bipèdes quand le soleil mourra ? Certaines, par contre, pressent leur accouchement.

Ce matin, le boulanger a été généreux : il a produit pains, croissants, chaussons à profusion sans contrepartie ! Mais bien des morales sont au plus bas, en France. On râle. En Asie, les choses sont perçues plus positivement… Puis pendant les 18 jours suivants, une espèce de vague jubilatoire s’empare de tout le monde (un peu comme tous ces mourants qui recouvrent la paix durant les derniers jours) : générosité, amour, paix riment de pair aussi avec une recrudescence de la religion. Des agences (les vieux capitalistes ne lâcheront donc jamais l’affaire !) se sont même ouvertes pour proposer aux gens de préparer à l’avance leur arrivée dans l’autre monde : « où serez vous le 19 mai 2007 (jour de l’extinction) ? Réservez votre place au sein de notre Centre Morpheus – Nous prenons en charge votre voyage jusqu’à votre destination finale : le Paradis-Morpheus ».
Puis il y aura un revirement… Les Etats-Unis refusant toujours de prendre en compte le solde de 712 jours, et comme eux persistent dans le pécuniaire, et comme eux refusent de distribuer…On revient vers plus de rationalisation : les peines de prisons sont réajustées en fonction des 729 jours qui restent (après avoir saisi à nouveau les millions de détenus relâchés), de même que la durée des études, etc. Mais si il s’agit juste de changer la notion de temps alors… Alors on réduit l’enfance à 4 ans, l’adolescence comprend les 5-12 ans, les 12 ans et + sont des adultes. Parce que l’on comprend que le système doit continuer à fonctionner. A l’école, tout est limité à la lecture, l’écriture et le calcul. Les 5-12 ans sont à même de remplir les petits jobs (télémarketing, distribution de journaux, etc.) et les adultes de 12 ans à travailler à plein temps (2h par semaine, restons humains ! 2h comme tout le monde). En fait, désormais, plus on a la chance d’être âgé, plus on est important dans l’échelle sociale. Si en 2005, par exemple, l’individu n’a que 11 ans, il ne faut pas se faire d’illusion : les parents ont admis d’ores et déjà que leurs enfants auront un pauvre avenir d’ouvrier ou autre. Fini le culte de la jeunesse éternelle, les vieux reviennent au devant de la scène. L’idéal de l’enfance est mort… Tout cela à cause de la mutinerie d’un seul pays…

Roméo et Juliette des Temps Modernes

Roméo et Juliette des temps modernes

Voici ma version revisitée de la célèbre pièce de Shakespeare : Roméo et Juliette :-)

Roméo est un jeune homme brillant, ayant obtenu tout les honneurs durant son parcours universitaire. Il débute une carrière de vendeur export dans une firme italienne, dont l’activité consiste à exploiter les huîtres du bassin de Venise, qui n’a de commun avec le Grand Canal de Venise que le nom, et accessoirement, la surface d’eau.  Sensible, beau et intelligent, il ne lui manquait plus que d’être riche pour remplir les critères d’un homme parfait.

Juliette est secrétaire depuis trois ans dans la même entreprise, après des études peu brillantes mais un potentiel charme incommensurable. Depuis trois ans, elle filtre les appels pour le PDG de la société Perla di Venezia. Une société, qui comme son nom l’indique, exploite les perles des huîtres du bassin de Venise. Ce fameux bassin de Venise qui fait l’objet depuis dix ans déjà d’un terrible conflit entre les frères Bellacio. Un conflit connu de toute l’Italie et dont on ne parle qu’à voix basse… De surcroît, les salariés des deux entreprises se vouent une haine sans pitié : quiconque monte dans le bus aux mêmes heures que les salariés de l’autre entreprise est accusé de traîtrise. Chacun sait combien la rancune italienne est tenace… Néanmoins, comme les flèches de Cupidon ne connaissent ni règles, ni principes, les chemins de Juliette et de Roméo se croisèrent : la passion naquit de cette rencontre fortuite, sur un trottoir quelconque de la belle Italie.  Bien des années après cette histoire, quelques retraités se souviennent encore du cri d’amour de Juliette, larmoyante sur un passage clouté : « Roméo, mon doux Roméo, pourquoi a-t-il fallu que tu sois de cette entreprise ennemie… ? ». Cet appel déchirant ne vous arrache-t-il pas une larme d’émoi ?  Roméo et Juliette vécurent intensément leur amour. Tous vous raconteront que ce qu’il y avait de plus frappant chez ces amoureux, c’était leur tendre complicité : jamais un spaghetti ne passa dans la bouche de l’un sans que la moitié ne parvint dans la bouche de l’autre… Hélas, le bonheur ne dure pas éternellement : tant tire-t-on sur le spaghetti, qu’à la fin, il se rompt. Les mauvaises langues jasaient. Une aussi belle plante que Juliette, qui s’est toujours montrer à la hauteur de l’élégance de la société  Perla di Venezia, ne pouvait décemment pas se compromettre avec un vulgaire marchand d’huîtres ! L’un aussi bien que l’autre devinrent très vite les oppressés de leurs entreprises respectives. Du fait de sa force de caractère, Roméo résistait et demeurait confiant en leur avenir. En revanche, Juliette – à l’activité intellectuelle aussi importante que celle d’un mollusque – doutait. Elle ambitionnait depuis longtemps d’épouser son PDG, Monsieur Bellacio, qui du haut de ses soixante-treize ans réussissait à séduire les plus réticentes grâce au charme indéniable de son compte bancaire. Aussi, quand celui-ci lui proposa le mariage, afin disait-il de l’accompagner dans ses vieux jours (« Qui d’autres, ô belle Juliette, pourra mieux que vous rendre bouillis mes poulets, quand ma dernière dent sera tombée ? »), elle accepta, vouant ainsi Roméo à la plus grande peine d’amour que la Terre eut portée. Il noya sa douleur dans maints mets en sauce, mais parvint malgré tout à gravir les échelons… Dans les chaumières, on a beaucoup pleuré sur ce drame. Avant de clore cette histoire, permettez une petite citation pour prévenir toute susceptibilité de la part des Italiens car je rappelle que ce récit demeure encore un sujet tabou en Italie … Jean Cocteau disait :

« Les Italiens sont des Français de bonne humeur »

Méditons sur cette phrase et laissons tomber les rideaux.

 

Aliona

Brin de femme rédigea « Aliona »

J’ai écrit ce récit en 2003, à une époque où je laissais s’exprimer mon côté artiste. Je rêvais de devenir écrivain, et tapais des histoires pendant des heures sur mon ordinateur…mais je me voyais plutôt continuer dans une école de commerce. Chez moi, c’était plutôt : la raison a ses raisons, que le coeur ignore. A cette époque, je m’inspirais de ce que je vivais, de ce que je voyais pour écrire. Petit extrait de mon récit intitulé simplement Aliona.

Aliona avait 18 ans… L’âge de tous les possibles, avec un frein dénommé : « je n’ose pas ». Privilégiée, parfois gâtée, Aliona rêvait. Inconsciente de la chance qu’elle avait, elle se savait tout juste heureuse, mais n’aspirait, de par la monotonie qui caractérisait son existence à Madagascar, qu’à cette France qu’elle rejoindrait d’ici deux mois. Mais de caractère anxieuse, elle s’interrogeait souvent sur cet Ailleurs qu’elle connaissait vaguement, et estimait à la survole la perte à consentir : tout ce « naturel », ce cadre de vie duquel elle allait être privée. Et puis, dans tout cet imbroglio, il y aurait la séparation d’avec Gaétan, d’avec les parents, d’avec toute la grande famille au sein de laquelle une fissure s’était récemment et malheureusement déclarée, absorbant doucement tout le reste du tissu… Une gangrène…

Aliona estimait qu’elle était un pilier fort en son genre. La jeune fille studieuse, adorée des enfants, qui savait égayer les gens. Un paradoxal exemple d’absurdité et de sagesse, de fantaisie et de sérieux. Et c’est de ce paradoxe que la paralysie d’Aliona s’expliquait : un certain ninisme lui rendait impossible l’accès aux deux mondes qui la constituait.

Aliona appartenait à une classe privilégiée, mais « ni trop riche, ni trop pauvre ». Cette jeunesse malgache qui grandissait en BMW,  entre le très connu Lycée Français de Tananarive et l’immense résidence à piscine, mais dont la BMW n’avait pas été changée depuis six ans et dont certaines factures accusaient parfois du retard. Et sans vraiment qu’elle s’en rende compte, cet indéterminisme avait fini par la caractériser. Trop sage pour intégrer le groupe des jeunes filles « fêtardes », trop fêtarde pour intégrer le groupe des sages…. Mais Aliona ne se posait pas plus de questions : dans son doux cocon familial, avec une nounou pour qui leur vie primait sur celles de tous les autres, des parents qui avaient une entière confiance en elle et qui sans en être conscients, lui passaient tous ses caprices, elle était dispensée de se poser des questions… « Sois heureuse, Aliona ». Point/barre. Mais Aliona n’abusait pas de cette liberté et de cette chance. Et cela lui donnait un aura de respectabilité… Sauf quand il s’agissait de Gaétan… Par attirance pour Gaétan, la gentille Aliona mentait, manigançait, devenait fin stratège. Mais Gaétan en valait-t-il vraiment la peine… ?

Ils n’étaient ensemble que depuis peu, mais cet attachement s’expliquait par un immense besoin d’amour qu’elle avait en elle. Ces entorses n’étaient pas dues à la personne de Gaétan, mais à l’illusion d’être aimée qu’il lui apportait. Une extrême fragilité se dissimulait derrière l’humour et la détermination d’Aliona.

[Tantara mitohy]

 

Deux mots qui ne s'aiment pas !

Deux mots qui ne s’aiment pas l’un et l’autre !

Difficile de commencer ce blog. Car il y a deux choses qui m’animent, et qui sont pourtant considérés par la plupart des gens comme … contradictoires.

Le cancer et la joie. Il y a de cela un an, j’aurais doucement rigolé de ce rapprochement que j’aurais jugé inconcevable :-( J’aurais même ressenti de la compassion pour le pauvre individu qui essaie de combiner ces deux mots, convaincue qu’il se construit un masque pour cacher sa tristesse. Eh oui, c’est bien moi ça, dans toute mon imperfection, je ne prends pas pour argent comptant tout ce que l’on me dit et j’ai tendance à douter.

Mais voilà, ironie du destin, me voici un an plus tard dans le rôle de l’individu qui combine ces deux mots. Et si je n’avais pas eu à l’expérimenter, j’aurai pensé que cela était impossible d’avoir un cancer et de trouver la joie tous les jours. Si par le plus grand hasard du Web, une personne qui reçoit le diagnostic du cancer pour la première fois tombe sur cet article, j’aimerais lui dire qu’une chose : « L’abattement que tu ressens maintenant est passager, et la vie te réserve encore d’agréables surprises. Prends le temps d’accepter cette nouvelle, pleures si tu en ressens le besoin, mais ne te laisses pas accabler par un sentiment d’injustice ou de rébellion. Même durant le combat que tu vas mener, tu auras de la joie, de l’amour, des découvertes  et saisis cette opportunité d’un face-à-face avec toi-même. »

Voilà. Ce premier article est aussi difficile car je ne veux pas qu’il m’enferme dans le rôle de la malade du cancer. Car j’ai été, je suis et serai toujours plus que la maladie :-) :-) :-)

 

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